David Assouline, Porte-parole du Parti socialiste
Bonjour,
Cette semaine, c’est le congrès du Parti socialiste.
Après la victoire, l’arrivée aux responsabilités gouvernementales d’une génération de dirigeants socialistes, et le départ de Martine Aubry de la tête de notre parti.
Après les débats dans les 3000 sections et la centaine de fédérations depuis le mois de juillet sur 16 contributions, puis sur 5 motions d’orientations, et le choix de notre Premier secrétaire entre 2 candidats avec l’élection d’Harlem Désir à la tête de notre parti ;
Notre congrès de vendredi à dimanche prochain sera le signal d’une nouvelle offensive des socialistes pour soutenir l’action courageuse de François Hollande et du gouvernement en France et en Europe contre la crise et pour la justice. Une nouvelle offensive pour faire face à toutes les forces conservatrices et au parti des nantis qui ne supportent pas que l’on privilégie l’intérêt général aux leurs. Une nouvelle offensive pour rénover notre vie démocratique, en poursuivant notre propre changement de pratiques politiques, toujours plus ouvertes sur la société et aux citoyens.
Uni, combatif, porteur des attentes de nos concitoyens, exigeant pour la réalisation de tous les engagements de François Hollande, cette semaine le Parti Socialiste va à nouveau montrer sa force, et son rôle irremplaçable pour réussir le changement.
Dès vendredi, ce seront les interventions du Président du SPD allemand, Sigmar Gabriel, à quelques mois de l’élection majeure face à Angela Merkel, et de Pier Luigi Bersani, Secrétaire national du Parti Démocrate Italien, puis de notre camarade Ségolène Royal, pour affirmer l’unité du combat des socialistes en Europe et dans le monde contre la financiarisation de l’économie.
Samedi, ce seront les délégués de toutes motions et de tous les territoires, mais aussi en point d’orgue Martine Aubry qui a conduit les socialistes sur la voix de la rénovation et de la victoire, et JM Ayrault l’après-midi, qui agit chaque jour contre vents et marées, avec courage et conviction, pour le redressement de notre pays.
Et dimanche, après l’élection de notre futur parlement et direction, le discours d’Harlem Désir, élu nettement par les militants et qui conduira notre Parti avec l’équipe renouvelée et paritaire qu’il mettra en place à la mi-novembre.
Nous démontrerons dans la ville Rose, que le PS est là, que les militants sont là , que le socialisme qui joint l’idéal au réel cher à Jaurès est là, que la France et les français pourront compter avec lui et sur lui.
Et le contraste sera là aussi. Une UMP qui se déchire, indéfiniment, sur le choix de son chef, qui vocifère à chaque décision du gouvernement, et d’autant plus fort quand il s’agit de mettre à contribution sa clientèle passée, celle du 1er cercle, qui n’a pas d’autres propositions que celles qui ont conduit notre pays en 5 ans à l’abaissement avec 600 milliards de déficit supplémentaire et à l’explosion des inégalités, et qui en plus marque son échec à rassembler toutes les droites avec la création, hier, de l’UDI de Mr Borloo.
Création de l’UDI
D’ailleurs cette UDI elle-même, ce Centre Droit, doit démontrer encore qu’il est autre chose que le regroupement d’ambitions frustrées par l’UMP, et sera jugé à sa capacité à incarner ce qu’il dit, en particulier son humanisme face à l’extrême-droitisation de son partenaire, et aux propositions de réformes sociétales que nous faisons et qui par le passé étaient soutenues par Jean-Louis Borloo, comme le droit de vote des étrangers extra-communautaires aux élections municipales. Oui il y aura des rendez-vous où il s’agira de passer de la parole aux actes. Chiche Mr Borloo !
Occupation de la mosquée de Poitiers
Je veux dire pour conclure, et sur le même sujet, l’agression inacceptable à Poitiers d’un groupuscule de fanatiques, de fascistes, se fait dans un climat où on a montré du doigt les musulmans de France, où on a stigmatisé et il faut que toute la classe politique républicaine mette ce rempart, réaffirme que dans la laïcité il y a la protection du droit de culte pour tous, et il y a la condamnation sans appel de tels agissements et de toutes les valeurs anti-républicaines qu’ils véhiculent.
