PARIS, 20 juin 2011 (AFP) – Le Parti socialiste a présenté lundi la campagne de communication sur les primaires qui va se mettre en place la semaine prochaine et a regretté à nouveau des « difficultés » dans l’organisation de cette consultation qui aura lieu en octobre.
Intitulée « donner un nom au changement », cette campagne, qui accompagnera le dépôt des candidatures (28 juin-13 juillet) se déclinera en vidéos, avec l’envoi d’un million de cartes postales explicatives avec coupon pour « prendre contact ». Elle comprend aussi 400.000 affiches (« les 9 et 16 octobre, donnez un nom au changement ») et des autocollants, a annoncé David Assouline, lors du point presse hebdomadaire.
Le secrétaire national à la communication du PS a par ailleurs fait état de la persistance de « difficultés pour faire remonter les listes électorales » par les départements et les villes aux organisateurs de la primaire.
« Un certain nombre de départements et de villes traînent des pieds », a-t-il dit, précisant qu’y avait « 19 départements où il y a des problèmes ».
« Des préfectures traînent les pieds plus que d’autres », a-t-il affirmé, citant celle de la Haute-Marne.
D’autres problèmes sont rencontrés: dans certains endroits, aucune salle n’est disponible les 9 ou 16 octobre, dans d’autres, les prix proposés pour la location des salles sont « prohibitifs », a-t-il dit.
Selon M. Assouline, Bordeaux par exemple, refuse que les salles communales dans les écoles soient prêtées. Nancy propose des salles à « 1.000 euros », ce qui n’est « pas un cadeau ».
« L’ensemble des listes électorales auraient déjà dû nous être parvenu » à ce jour, selon le « timing » prévu. Pour autant, selon lui, « 9.500 bureaux de vote sont déjà constitués, sur les 10.000 visés. « On est dans les temps », a-t-il assuré.