La droite c’est le matraquage fiscal, la dette et la casse des services publics

Pour redresser notre pays, tout en conservant notre système et niveau de protection sociale, tout en préservant nos services publics (école, santé en particulier) auxquels les Français sont très attachés, l’impératif reste de remettre nos comptes à l’équilibre en épongeant la dette qui a été développée de façon exponentielle par la droite au pouvoir pendant dix ans et plus particulièrement les cinq dernières années pendant lesquelles elle a creusé le déficit de 600 000 milliards.

 Qui est cette droite pour oser donner des leçons sur les impôts ? Le matraquage fiscal c’était elle :                

– Il y a eu de 40 taxes supplémentaires en cinq ans : franchises médicales, taxation des mutuelles, des boissons sucrées, imposition des indemnités journalières…

– Majoration des prélèvements de 30 milliards sur la seule dernière année du quinquennat via, non seulement l’instauration de nouvelles taxes non progressives, mais, en plus, l’augmentation des taxes existantes -hausse de la TVA, de la CSG et de la CRDS et j’en passe-.

– Mise en place du gel du barème de l’impôt sur le revenu, provoquant l’imposition de dizaines de milliers de familles populaires jusque là exonérées. Tout cela, je veux  le rappeler, c’était la droite. Aujourd’hui la droite veut gréver un peu plus le portefeuille des français en proposant trois points de TVA supplémentaires, soit 33 milliards d’euros sur les ménages.

 L’UMP a en même temps allégé les impôts des plus riches :

– Doublement du montant total des niches fiscales en dix ans (de 2002 à 2012), passant de 35 à 70 milliards

– Instauration du bouclier fiscal à 50% qui a profité aux 0,05% les plus riches

– Majoration de l’abattement de 50 000 à 150 000 euros sur les grosses successions et délai entre deux successions raccourci de dix à six ans

– Allègement de l’ISF avec un seuil passé de 800 000 à 1,3 millions d’euros

– Inertie vis à vis de la fraude et de l’évasion fiscale, qui s’élèvent, tout compris, à 80 milliards d’euros. On voit aujourd’hui les résultats de la lutte déterminée de notre gouvernement contre la fraude et l’évasion fiscale.

 L’UMP a ainsi surtaxé, non pas pour alléger la dette, mais la renforcer sans arrêt, tout en s’attaquant au service public et à notre protection sociale. Or, c’est exactement aujourd’hui l’inverse que nous faisons. Ce n’est pas une équation simple : il est difficile d’éponger, de régler la dette, en enlevant sur ce boulet que la droite à mis au pied de notre pays. 

Réduire ce déficit, c’est la condition pour relancer sainement notre économie tout en conservant ce qui permet justement la cohésion sociale. C’est le défi du gouvernement et de François Hollande.

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David Assouline : «Réduire le déficit, la… par PartiSocialiste 

Un gouvernement à l’écoute des concitoyens

Le gouvernement a annoncé hier par la voix de Bernard Cazeneuve qu’il revenait sur la mesure concernant les PEL et les PEA. Nous nous réjouissons de cette décision car il est absolument nécessaire maintenant d’épargner les épargnants moyens et modestes de mesures ressenties comme pouvant toucher un pouvoir d’achat déjà fragile. Et il est important, plus que jamais, de chercher dans chaque décision ce qui doit créer de la confiance. Car la confiance est la base de toute relance de la croissance qui est le cap maintenu avec courage par le président de la République et le Premier ministre.

On aurait aimé que la droite ait la même qualité d’écoute et de réactivité quand tout le monde lui disait d’arrêter avec ce bouclier fiscal qui ponctionnait des milliards d’euros tous les ans, au détriment de la justice sociale et de la croissance et même au détriment de la simple rationalité économique.

En ce qui concerne l’écotaxe -dont le principe avait été arrêté sous le précédent gouvernement faut-il le rappeler?- le gouvernement a dit avoir entendu et compris le message de nos concitoyens bretons, qui d’ailleurs englobe plusieurs sujets, dont ceux de l’agriculture et de l’agro-alimentaire. Il convient probablement d’adapter une telle taxe en fonction du réseau routier de chaque région, comme le ministre des Transports l’a souhaité. C’est le Premier ministre qui fera les annonces nécessaires de nature à rassurer et à calmer les inquiétudes.

Je veux le dire avec force : autant,nous comprenons l’extrême tension que suscite toute mesure touchant à la fiscalité aujourd’hui, autant, nous ne sommes pas dupes de ceux qui à l’instar de M. Le Maire, ce matin encore, ou de M. Copé dans Le Figaro ont pendant des années posé des mèches partout, jeté leurs mégots partout, et qui aujourd’hui soufflent sur les braises partout, et crient au feu tels des pompiers pyromanes. Ils ne sont ni responsables dans la violence de leurs propos, ni dignes de confiance. Ils ne sont pas guidés par l’intérêt ni de notre pays ni de nos concitoyens. En Bretagne comme ailleurs, seules leurs ambitions politiciennes les guident. C’est dommage, et pour le débat démocratique, et pour la cohésion sociale.

Soutien total à Christiane Taubira

Je veux enfin exprimer notre totale solidarité avec Mme Taubira, et appeler à l’extrême vigilance face à l’extrême violence des attaques qu’elle subit depuis des mois et qui vont crescendo.

Jusqu’à utiliser des enfants pour propager le racisme le plus ancien et le plus vulgaire dans l’unique but de combattre et de discréditer une adversaire politique, comme la bonne vieille extrême droite l’a toujours fait. La sanction ferme doit être au rendez-vous de chaque expression de racisme et d’atteinte à la dignité de la personne, qu’elle soit orale, écrite ou les réseaux sociaux. 

Stop à ces ignominies !