EDITION SPECIALE – Le 28/03/2013 – 23:02:36 – Extraits

Invités : Geoffroy DIDIER, secrétaire national UMP ; Alexis CORBIERE, secrétaire national Parti de Gauche ; David ASSOULINE, sénateur, porte-parole du Parti socialiste

Chroniqueur : Emmanuel LECHYPRE

Confiance dans le cap fixé par François Hollande

« J’ai une confiance, je sais qu’il y a le cap de la croissance et que c’est cela qui guide toute l’action du chef de l’Etat. Je sais aussi que le premier indicateur, parce qu’il faut répondre à cette souffrance sociale, c’est la question de l’emploi et c’est la question du chômage. Et donc tous les actes qui ont été posés et les outils que nous avons maintenant sont sa préoccupation principale. »

« Dans une France très engourdie, il sait qu’il faut des résultats très vite pour redonner la confiance, parce que c’est aussi la confiance – comme une spirale – qui permet cette croissance et qui permet cet optimisme. »

« Aujourd’hui, il n’était pas en train d’essayer de séduire, d’essayer de faire des exercices de style, on a eu par le passé un président qui n’a cessé de faire ça. Il a essayé avant tout de montrer qu’il y a un chef à bord qui agit, (…) qui est là pour la réussite de la France et ça, c’était important.

Le « choc de simplification »

« C’est très important parce qu’ au-delà de la communication, au-delà des discours, pour ceux qui souffrent, pour ceux qui sont sceptiques sur l’action publique, ce sont les résultats, c’est-à-dire la concrétisation dans leur vie qui changeront leur état d’esprit. Dans un pays où on a l’habitude de faire des lois, des réformes (…) pour créer pour avoir ce dynamisme, il va le faire, simplifier, alors que personne ne l’avait fait jusqu’à présent. »

Les  mesures pour les entreprises annoncées ce soir

« Ce qui n’est pas délocalisable – et en termes d’emploi et en termes d’investissement des Français et d’épargne – la construction fait partie des outils. Je répète, il y a des outils tous azimuts sur la question de l’emploi et pour faciliter les entreprises (…)

Nous ne voulons pas casser cette possibilité de croissance par un programme d’ hyper austérité comme le propose la droite, parce qu’il faut dans cet équilibre réduire les déficits pour ne pas être sous la coupe des marchés, c’est une condition de notre indépendance, mais il faut que le pays reste dans un lien social »

Que propose la droite ?

« Vous avez fait une convention UMP la semaine dernière, donc on ne va pas parler de votre passif parce qu’il est lourd, on va parler de maintenant. Qu’est-ce que vous mettez en face de notre politique ? Vous mettez 39 heures payées 35, vous mettez 39 heures payées 35, vous mettez… on ne remplace pas 2 fonctionnaires sur 3…»

Les retraites

« Henri EMMANUELLI même qui s’est exprimé là-dessus. (…) Avec ce qui est envisagé comme possibilité de durée de vie, (…) pour cette durée de cotisation, il faut répondre à une exigence : payer l’ensemble de ceux qui partiraient très tôt à la retraite.

Nous avons pris des mesures, c’est-à-dire que ce ne sont pas seulement des mots, l’engagement du président dela Républiquee st déjà en application, c’est-à-dire ceux qui ont cotisé 41 annuités, qui ont travaillé tôt et longtemps devaient pouvoir partir à la retraite »

Les critiques du PG

 « Vous allez continuer à être dans le ciblage permanent des socialistes… vous n’avez tiré aucune conclusion de tout ce qui s’est passé comme expérience de gauche, quand la gauche échoue c’est la droite, voire l’extrême-droite qui en profite. Et d’ailleurs vous avez fait 6 % dans l’Oise, donc les électeurs ne sont pas tournés vers vous. »