PS@CTU
Lundi 6 mai 2013

David Assouline, porte-parole du Parti socialiste

Bonjour,

Il y a un an, François Hollande était élu président de la République, après dix ans de pouvoir sans partage de la droite.
C’était l’affirmation, par le suffrage universel, d’une volonté clairement affirmée de redressement de notre pays dans la justice.
C’était un mandat clairement affiché de réaliser les engagements pour le changement attendu en cinq ans.

Face à une crise sans précédent, et à un état désastreux de notre économie, de notre appareil industriel, et de nos comptes publics, le président de la République et le gouvernement ont travaillé sans relâche. Aujourd’hui, avec le séminaire qui a commencé autour du Président de la République, c’est cet esprit qui est au rendez-vous, c’est la meilleure manière de célébrer et de symboliser l’année qui vient de s’écouler pour les socialistes. Au travail, sans relâche, et sans trompettes, pour que la France retrouve le travail et l’emploi.

La droite n’a pas accepté depuis un an, ni sa défaite, qui lui imposait bilan, humilité et reconstruction d’un projet, ni la légitimité du suffrage universel et du nouveau pouvoir. C’est ce qui est au fond de sa ligne stratégique depuis un an : le pouvoir ce ne peut être qu’eux, et surtout pour ne pas déranger ceux qui avec eux ont bénéficié d’une politique injuste. Ils font feu de tout bois, ils n’ont pas attendu les « 1 an » pour cela, pas même un mois. Dix ans de destruction pour eux, pas même un an de reconstruction pour demander un nouveau « 58 » comme M. Copé l’a fait hier, n’hésitant pas à chercher à saper la crédibilité de toutes les institutions de notre République et de notre démocratie : justice et Parlement au premier chef, et maintenant en organisant une manifestation globale, politique et politicienne contre le pouvoir, sans apporter une seule proposition crédible, alors que les français souffrent. Ils ne sont vraiment pas une alternative, mais par contre, aujourd’hui leur style d’opposition ne fait que renforcer le Front national, avec qui ils n’hésitent plus à manifester, et qui dans la seule protestation et démagogie, a une longueur d’avance sur eux.

Ce qui est caractéristique de la droite et de l’extrême droite, chaque jour un peu plus visible, c’est qu’ils donnent le sentiment de se délecter du malheur des Français, parce qu’ils pensent pouvoir prospérer sur ce malheur. Nous, on travaille à rendre possible un autre  avenir, une justice retrouvée, et une fierté pour notre pays.

Notre problème à nous, ce n’est pas tel ou tel sondage, c’est de travailler pour que notre économie reparte et que l’emploi revienne, et il reviendra parce que tout est fait pour cela. Parce que nous luttons contre l’austérité, non par des slogans, mais par des actes pour éviter que notre pays malgré l’état désastreux dans lequel nous l’avons trouvé, ne soit dans la situation des pays comme la Grèce, le Portugal, l’Espagne ou l’Italie, où l’austérité est bien là.

Nous faisons tout, et avons engagé des réformes que aucun gouvernement n’a engagées et n’a osées engager dans les dix dernières années, tant pour reconstruire l’appareil industriel, pour dynamiser les PME, et l’emploi qu’elles créent à 80 %, dans notre pays, pour sécuriser le marché de l’emploi et pour investir dans les filières d’avenir.

http://www.dailymotion.com/embed/video/xzmrei

C’est pourquoi, si nous pouvons partager le sentiment de ceux qui hier, simples citoyens ou militants de gauche, voulaient dire non à l’austérité en Europe et oui à la nécessité du combat contre la finance, nous ne partageons pas les solutions ou l’alternative qui n’en est pas une, proposée par leurs dirigeants. Parce que le coup de balais, aujourd’hui, n’est pas une alternative, l’heure n’est pas au balayage mais à la reconstruction, à l’innovation, à la création, l’heure est aux bâtisseurs, aux faiseurs, pas aux phraseurs. Et pour cela toute la gauche est nécessaire, nous y croyons encore à la gauche unie, et nous continuerons à faire tout pour empêcher sa division.

Un an de changement
Depuis un an, beaucoup a été fait pour redresser notre pays dans la justice pour faire face à la réalité, pas pour l’accepter mais pour la transformer et faire qu’elle soit meilleure dans quatre ans par rapport à la situation dans laquelle nous avons trouvé notre pays le 6 mai 2012.

C’est le mandat qui a été confié par les Français, il y a un an et il sera tenu contre vents et marrées. C’est le message essentiel que nous voulons apporter en ce jour anniversaire de la victoire de François Hollande.

Le Parti socialiste ce week-end a, sur tous les marchés, diffusé un tract à 3 millions d’exemplaires, faisant état de ce qui a été fait. C’est ce que les Jeunes Socialistes, par un week-end studieux, toujours dans cet esprit de travail et au moment de cet anniversaire, ont fait dans l’enthousiasme, la détermination, et dans le dialogue, le débat, dans les interrogations, dans les discussions, avec plusieurs ministres. C’est ce que nous faisons aussi à travers les réseaux sociaux, et je veux vous montrer, vous faire voir un petit clip qui symbolise notre état d’esprit et le travail accompli dont nous sommes fiers, nous les socialistes, et cette fierté c’est d’abord la fierté du travail et du devoir qui s’accompli au service de notre pays.

Clip « 1 an de changement » à découvrir ici : http://www.parti-socialiste.fr/1andechangement/

Voilà, ce qui a été réalisé depuis un an, ce clip le résume bien. Je vous renvoie à tout un tas de documents : notre tract ainsi que le document du gouvernement très complet sur l’état d’avancement des 60 engagements :http://www.gouvernement.fr/gouvernement/exigence-democratique-60-engagements-pour-la-france-premiere-annee.

Que peut-on demander au bout d’un an pour honorer cette victoire du 6 mai 2012 ? Se tenir aux engagements émis devant les Français, c’est-à-dire tenir le mandat. C’est ce que l’on demande aux élus.?

On peut voir à travers l’ensemble de ces documents et en regardant de façon apaisée l’ensemble du travail réalisé : cela a été un travail colossal, qui permet de remettre des fondations saines pour que notre pays puisse repartir de l’avant. C’est ça qui a été engagé depuis un an, et qui va continuer. Derrière, il y aura la possibilité du mouvement en avant et de la dynamique nouvelle pour accomplir l’ensemble des engagements et changer en profondeur notre pays.