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PS@CTU
Lundi 20 janvier 2014

David Assouline, porte-parole du Parti socialiste

(retranscription du point presse de ce jour)

Ce matin comme l’habitude en a été prise début janvier, je commence à répondre aux questions des journalistes, à vos questions et je poursuis en répondant aux questions des internautes. Cette semaine il y avait 300 questions posées sur notre site et sur twitter, notamment concernant la conférence de presse du président de la République et le pacte de responsabilité, et puis d’autres questions que je pourrais évoquer après.

Le pacte de responsabilité : le Parti socialiste sera au rendez-vous pour faire des propositions

 Q : Jean-Louis Borloo a parlé d’opposition constructive comment analysez-vous cette déclaration? Il dit qu’il votera contre la confiance au gouvernement mais que les centristes voteront au cas par cas sur des initiatives sur le pacte de responsabilité.

Je ne peux que souhaiter qu’enfin la droite, dont M. Borloo fait partie, puisse envisager d’être dans la posture d’une opposition constructive. Parce que depuis dix-mois c’est l’inverse. Tout ce qui vient du gouvernement – même quand il s’agit de l’intérêt national – est vilipendé, montré du doigt, caricaturé, critiqué.

Le style d’opposition de la droite a été jusqu’à présent tout sauf constructif. A commencer par son chef, le président de l’UMP, M. Copé, qui d’ailleurs est assez silencieux malgré quelques déclarations après la conférence de presse du président de la République. Il est dans cette difficulté à continuer comme avant, ce qui lui ferait perdre le peu de crédibilité qui lui reste.

Les Français ne sont pas dupes. Ils voient bien que le débat démocratique entre la majorité et l’opposition est tout à fait nécessaire puisque la gauche et la droite n’ont pas la même politique et j’aurai l’occasion d’y revenir. Le fait que l’opposition soit une opposition constructive serait à saluer si cela venait à être une réalité.

Cela dit, le débat légitime aura lieu sur la question du pacte de responsabilité. C’est un grand compromis social qui est proposé. Le président de la République a déjà indiqué la responsabilité de l’Etat : 30 milliards d’allègements pour les entreprises, pour qu’elles puissent retrouver des marges. Mais le pacte, le compromis social, se situe dans les contreparties. A droite, ils disent qu’il n’en faut pas : mais alors ce n’est plus un pacte ! Or l’intérêt même de la politique proposée, c’est de redonner des marges aux entreprises, et, qu’en contrepartie, elles puissent embaucher, qu’il y ait des investissements localisés en France, territorialisés, qu’il y ait une attention à la formation professionnelle, qu’il y ait une stabilité de l’emploi à l’inverse de la précarité qui existe de façon trop importante aujourd’hui, qu’il y ait une qualité des rémunérations.

Ces contreparties sont donc pour les entreprises elles-mêmes car les salariés sont l’entreprise. Ceux qui travaillent dans l’entreprise sont ceux qui font l’entreprise, ce sont eux qui boostent l’entreprise, la rendent compétitive en s’y investissant pleinement. Ces contreparties sont donc véritablement pour le bien des entreprises elles-mêmes, pour leur développement, le développement de l’emploi et la compétitivité.

C’est très symbolique de la politique menée par le président de la République : la compétitivité des entreprises est à développer pour préserver et défendre notre modèle social. A l’inverse, la droite dit qu’il faut casser notre modèle social pour retrouver de la compétitivité, voilà bien une grande différence entre la gauche et la droite ! En ce sens, le président de la République, dans la façon dont il pose la nécessité de ce grand compromis social, mène donc la politique que la gauche doit conduire. C’est une politique de gauche.

Le MEDEF a devant lui aujourd’hui une grande responsabilité. Quand il y a un pacte de responsabilité, tout le monde doit être responsable. Je le répète, l’Etat a pris ses responsabilités : 30 milliards pour que les entreprises retrouvent des marges de manœuvre. Le MEDEF doit être au rendez-vous des contreparties. C’est un enjeu important parce qu’il faut la confiance de tous, notamment des partenaires sociaux, pour que la société adhère et que ce soit un vrai pacte, un vrai compromis – donnant-donnant et gagnant-gagnant.

Le Parti socialiste sera, lui, au rendez-vous de cette élaboration, de ce combat, pour que ce compromis réussisse et, donc, qu’il y ait les contreparties nécessaires.

Comme nous l’avons décidé à notre dernier bureau national, le Premier secrétaire, accompagné d’une délégation de la direction du Parti socialiste, recevra et s’entretiendra à partir du jeudi 30 janvier avec les organisations syndicales de salariés mais aussi patronales, en commençant par les premières. Un séminaire sera organisé à très brève échéance avec les groupes parlementaires, des experts et la direction du PS pour élaborer des propositions concernant les contreparties.

Car, si l’objectif est l’emploi, les contreparties, elles, peuvent être multiples. Le président de la République s’est déjà exprimé clairement sur ce sujet et a annoncé qu’il fallait un objectif chiffré d’embauches. Ensuite, il y a également l’investissement, la localisation en France de ces investissements, la formation, la lutte contre la précarité : tout cela fait partie des contreparties qui devront être évoquées. Le président de la République a invité l’ensemble des forces vives à s’impliquer dans ce compromis. Notre parti s’y investira de cette façon, avec un travail sérieux et des propositions rapides qui seront mises au pot du débat et permettront de répondre à une des questions posées : quelle est la place du Parti socialiste dans cette bataille pour la France qu’a lancée et dynamisée le président de la République lors de sa conférence de presse ? C’est là que doit être la place du Parti socialiste : être une force de proposition, comme il a pu l’être sur les retraites, et prendre le parti résolu qu’il y ait un grand compromis social et que ce soit gagnant-gagnant.


Pacte de responsabilité, pour «préserver… par PartiSocialiste

Q :La plupart des syndicats sont réticents sur ce pacte de responsabilité et l’on sait qu’ils ne sont pas très puissants en France, est-ce que c’est le point faible de la social-démocratie à la française ?

Dans la façon dont s’organise la vie sociale et démocratique en France, il y a des points forts et des points plus faibles par rapport à d’autres pays. La France n’a pas des syndicats très puissants et n’a pas la culture ancrée du compromis social, comme cela peut être le cas en Allemagne ou dans les pays nordiques. Mais ce n’est pas une raison pour tourner le dos à une méthode qui est tout à fait nécessaire pour des relations sociales civilisées, productives et de défense des intérêts des salariés.

C’est aujourd’hui un impératif qu’il y ait de grandes négociations sociales chaque fois que l’avenir des salariés et de notre protection sociale, chaque fois que les relations sociales et la solidarité, sont en jeu. C’est en particulier nécessaire après dix ans où la droite était au pouvoir et a méprisé la négociation sociale et les partenaires sociaux – et le mot est faible – même quand il s’agissait de réformes très importantes touchant au pacte social, comme sur la question des retraites. L’actuel gouvernement installe ce qui doit être la norme d’une république démocratique et sociale.

Ce n’est pas simple mais, en tout cas, on a vu que, dès que des propositions ont été faites aux organisations sociales, elles ont adhéré à la méthode, l’ont saluée et ont fait réussir des négociations qui avaient été négligées ou n’avaient jamais été entamées. Je le dis au sujet des retraites ou de la formation professionnelle et du marché de l’emploi. Qu’il n’y ait pas unanimité des organisations syndicales, c’est aussi la démocratie, mais il faut que les accords trouvés soient majoritaires. Je suis optimiste sur la méthode : à partir du moment où c’est du donnant-donnant, les organisations syndicales, majoritairement, seront au rendez-vous. C’est pour cela que les contreparties sont très importantes, parce que c’est probablement une condition pour que cela réussisse. J’ai entendu le responsable de la CFDT ce week-end, et je pense que c’est le nœud du problème pour que ce compromis social réussisse.

Q : Quel devrait être l’objectif chiffré en matière d’embauches?

Je ne vais pas donner de chiffres comme cela, on ne me trouverait pas sérieux. C’est pour cela qu’il doit y avoir une négociation. Cela doit se faire à partir d’une méthode nationale, mais il doit aussi y avoir une négociation par branches. Il faut également que cette négociation soit territorialisée, parce que les nécessités ne sont pas uniformes sur l’ensemble du territoire. C’est pour cela qu’il y aura une grande conférence sociale. Le patronat dira ce qu’il considère être son devoir ou ses possibilités. Les organisations syndicales de salariés feront des propositions. Mais il ne s’agit pas de donner des chiffres en dehors de toute réalité. Il faut partir de possibilités et de nécessités concrètes et évaluées. Le travail commence et le Parti socialiste apportera sa contribution en regardant concrètement les choses.

Rénovation de la vie politique : il faut poursuivre le travail

Q : Mercredi l’Assemblée nationale va adopter le non-cumul des mandats, les socialistes ont toujours dit que cela devait s’accompagner d’un statut de l’élu que tout le monde attend depuis des dizaines d’années et qui apporterai plus de moyens et de salaire pour les élus uniques. Allez-vous pousser le gouvernement à adopter rapidement ce statut de l’élu?

Mercredi, la loi sur le non-cumul entre un mandat de parlementaire et un mandat d’exécutif local va être votée à l’Assemblée nationale et va clore un débat qui a été important dans les deux chambres.

Je veux saluer d’abord le Parti socialiste et le gouvernement qui sont à l’avant-garde de la poursuite des réformes engagées depuis 18 mois. Ces réformes de gauche modernisent, font avancer et progresser notre société sur le chemin de l’égalité et de la rénovation. La loi sur le non-cumul est à tout à notre honneur car le Parti socialiste a joué un rôle déterminant dans le fait que cette réforme soit un engagement et se concrétise, malgré telle ou telle réticence. C’est beaucoup de courage d’aller au bout d’une telle réforme, comme nous l’avons fait sur la parité, qui a été une modernisation et une avancée tout à fait importante de l’égalité femme-homme.

On verra qui votera quoi à l’Assemblée nationale parce qu’il y a ceux qui nous ont asséné le mot de réforme pour toujours faire passer des dérégulations et des régressions alors que, pour nous, la réforme, c’est le progrès.

Et ces réformes pour le progrès continuent. Aujourd’hui, à l’Assemblée nationale, il y a la présentation de la loi égalité femme-homme qui aborde plusieurs dimensions : l’égalité professionnelle, qui est une nécessité sociale et où les retards sont tout à fait déshonorants pour notre pays ; la lutte contre la précarité spécifique aux femmes qui doit être combattue en tant que telle même s’il y a un problème de précarité générale ; la protection contre les violences faites aux femmes dans une société où la violence dans les rapports sociaux est tout à fait prégnante et où, par conséquent, la violence faite aux femmes doit être combattue de façon spécifique ; l’image des femmes dans les médias et dans les représentations en général ; la parité en politique et dans les responsabilités sociales et professionnelles. Voilà l’ensemble des sujets qui sont abordés par cette loi et le sont de façon à faire progresser l’égalité. Pour cela, trois impératifs sont posés : assurer la pleine effectivité des droits des femmes, ouvrir de nouveaux droits pour traiter l’origine des inégalités et expérimenter des dispositifs nouveaux avant de les généraliser. L’expérimentation avant la généralisation est aussi une façon de faire, parmi d’autres, ce qui est nécessaire quand on veut réformer.

Concrètement, c’est la réforme du congé parental, une réforme en profondeur de l’allocation de soutien familial, de nouveaux moyens et de nouveaux outils dans la lutte contre les violences faites aux femmes – en termes très concrets et juridiques aussi -, la parité, qui sera, avec cette loi, inscrite dans l’ensemble des institutions de la République. Les conditions de la généralisation de la parité sont créées, y compris dans les clubs sportifs, les partis politiques, les cadres professionnels.

Pour ce qui est de la parité en politique, elle a nettement avancé, même si on a vu que, pour les Assemblées parlementaires, et notamment à l’Assemblée nationale, ça avait peu progressé parce que le système de pénalité n’était probablement pas suffisamment dissuasif. Le fait que le groupe socialiste ait proposé de renforcer le montant des pénalités sera certainement de nature à faire progresser encore la parité en politique.

L’égalité femme-homme, c’est aussi renforcer les moyens du CSA pour lutter contre les images dégradantes des femmes dans les média.


Les réformes du gouvernement «font progresser… par PartiSocialiste

Cela me permet d’aborder une actualité concernant les droits des femmes, une avancée qui fut tout à fait importante pour ma génération : le droit à l’avortement. Pour ma génération, cela a été une conquête qui, pour les générations actuelles, pouvait être considéré comme un acquis. Aucun retour en arrière ne semblait possible et, au contraire, il s’agissait désormais surtout de faire en sorte que ce droit soit encore plus prégnant pour celles qui ont encore des difficultés à le faire valoir pour des raisons pécuniaires ou par rapport à leur situation sociale ou leur âge. C’est là que se situait désormais le combat. Or, l’Espagne qui a connu des avancées importantes en termes de réformes de société dans les années du post-franquisme, revient brutalement sur ce droit. C’est un phénomène européen réactionnaire qui touche les droits des femmes mais qui touche aussi tout ce que les valeurs de progrès ont pu faire avancer dans les sociétés démocratiques.

On voit aussi ces mouvements relever la tête en France, avec la manifestation qui a eu lieu ce week-end et qui veut nous faire retourner en arrière de façon considérable. J’ai entendu Marine Le Pen dire qu’il ne faudrait pas banaliser l’avortement; mais le problème pour la France, ce n’est pas la banalisation de l’avortement, c’est la banalisation du Front national et du danger qu’il représente pour la République, pour ses valeurs. Et ce qui s’est exprimé à travers un certain nombre de manifestations d’outrances contre le mariage homosexuel charriait tout cela, charriait beaucoup de propositions de régression en ce qui concerne les droits qui semblaient acquis, concernant les mœurs, les valeurs de la République, les valeurs de la société.

Il faudra donc rester vigilant et cette loi permet non seulement de défendre l’égalité femme-homme, de défendre les droits acquis, mais aussi de continuer à progresser. Parce que c’est comme cela que l’on défend le mieux les droits : c’est en continuant à avancer vers l’égalité.


Projet de loi sur l’égalité entre les femmes et… par PartiSocialiste

Q : Sur le statut de l’élu, est-ce que ce sera fait avant 2017 ?Et qu’en est-il de la réforme des collectivités territoriales annoncées ?

Je pense qu’il est en effet tout à fait important, qu’après le vote du non-cumul des mandats, le reste suive, en particulier le statut de l’élu local. Vous dites que cela coûte cher mais, en même temps, cela peut aussi coûter globalement moins cher d’être dans la rationalisation. En ce sens, le débat qui s’ouvre sur la question des collectivités locales à travers le pacte de responsabilité qu’a proposé le président de la République est essentiel. On n’a pas évoqué cet aspect auparavant mais il y a beaucoup de questions sur cet aspect du pacte qui m’ont été posées sur internet. En quoi consiste la réforme des collectivités territoriales, pour simplifier et réduire les dépenses inutiles ? C’est tout cela aussi qui va être abordé et qui, bien entendu, sera une partie intégrante du pacte de responsabilité. C’est un aspect du pacte de responsabilité, pour lequel les collectivités locales doivent être vraiment associées. Mais il ne faut pas que le statu quo soit encore la solution de facilité pour ne pas avancer. Il va falloir de l’audace, du courage, du dépassement de soi-même de la part de chaque élu ou responsable et avoir le regard fixé sur l’intérêt général pour voir ce qui est bon et ce qui va dans le sens de l’action publique de proximité, ce qui est tout à fait nécessaire pour l’efficacité des politiques publiques, locales comme nationales. Dans le cadre d’une réforme des collectivités locales et dans le sens que je viens de décrire – simplification, rationalisation, efficacité des politiques publiques, fluidité qui permet le dynamisme économique mais aussi la mise en œuvre de réponses justes et appropriées pour les citoyens – toutes ces questions qui touchent à la vie quotidienne de nos concitoyens, je souhaite, en tout cas pour ma part, que la question du statut de l’élu local soit intégrée à cette réflexion et que des décisions soient prises avant 2017.

Affaire Dassault : il faut poursuivre notre travail de rénovation de la vie politique

A travers les réponses à vos questions, j’ai aussi pris soin de répondre à beaucoup de questions qui m’ont été posées par les internautes. Il faut d’ailleurs souligner qu’il y a encore un volume important de questions des internautes sur l’affaire Dassault. Cela choque beaucoup. Parce que nous sommes aujourd’hui dans les difficultés économiques et sociales et les citoyens veulent l’égalité devant la justice. Ils veulent aussi que la démocratie puisse fonctionner. Et tous les soupçons qui pèsent sur l’achat de voix choquent, ce qui montre aussi l’attachement qu’ont nos concitoyens pour notre démocratie politique. Très souvent, on sent des phénomènes populistes et de rejet du système parlementaire, mais il y a aussi des exigences qui sont exprimées à travers eux. Il faut que nous en tenions compte de façon très importante. C’est pour ça qu’il y a tout ce travail de rénovation de la vie politique. Certains disent que ce n’est pas cela qui crée de l’emploi, mais c’est tout à fait nécessaire pour la confiance d’une société qui, lorsqu’elle est confiante, permet d’ailleurs en retour de dynamiser l’économie et de créer de l’emploi.

Continuer notre travail sur le cumul des mandats, sur la transparence de la vie politique, sur la parité, faire en sorte – au Sénat, comme l’a proposé le Président Bel – qu’il n’y ait plus de vote secret, que chacun, quand il est élu, assume ses responsabilités, que l’on ne puisse pas donner le sentiment que les uns ou les autres pourraient s’arranger quand il s’agit d’un parlementaire, d’un homme politique ou d’un puissant. Tout cela est très important et je voulais le souligner.

Vidéo de Razzy Hammadi : un procédé détestable

Il y a également cette question qui est apparue depuis hier soir , mise sur la place publique de façon plus importante. C’est d’ailleurs étonnant parce que cela fait plusieurs semaines que cette vidéo existe. Ce document vise un de nos députés, candidat à la mairie de Montreuil, Razzy Hammadi. Elle relève d’un procédé tout à fait dégradant et, d’ailleurs, elle a d’abord circulé sur les réseaux sociaux d’extrême-droite. Alors que Razzy Hammadi était victime, avec sa compagne et ses amis, d’une agression, d’une prise à partie, dans la peur et la réaction émotive et directe que cela peut susciter – notamment parce que les insultes et la violence physique étaient là – des mots non maîtrisés ont été prononcés et sont audibles dans cette vidéo. Mais c’est absolument détestable de mettre cela en exergue pour qualifier ou disqualifier un candidat au moment d’une élection.

Que ces méthodes cessent vite, parce que ce n’est pas comme cela que la campagne pourra intéresser les Français ! Je voulais réagir pour le dire. Et également que certains ne considèrent pas que tout est permis dans une campagne électorale ! Voir même les choses complètement détournées de leur sens, voir  les victimes se retrouver accusées alors que très souvent c’est l’inverse que les uns et les autres prétendent défendre dans la société.


David Assouline apporte son soutien à Razzy… par PartiSocialiste