Retrouvez ici le verbatim et les video du point presse de ce matin : Refondation de l’Ecole, action du gouvernement face à une droite qui dénigre la France sans rien proposer, déplacement d’Harlem Désir au Mali et au Niger.
Projet de loi refondation de l’école
Cette semaine sera marquée par le début de la discussion du projet de loi de refondation de l’école, priorité de la mandature portée avec force par le Président de la République.
Refondation, parce qu’enfin on prend le problème à son commencement, on remet le système sur ces bases, avec la priorité au primaire, ensuite on met en place ce qui est une nécessité évidente pour chacun : la formation des professeurs, former à apprendre aux enfants, car cette évidence avait été sabordée par la droite.
La priorité au primaire, ce sont des mesures concrètes : la maternelle redéfinie, plus de maîtres que de classes en primaire dans les zones défavorisées, la langue vivante obligatoire en CP, la réduction progressive du redoublement, le fonds d’aide aux communes pour la réforme des rythmes scolaires, l’enseignement moral et civique, le rétablissement de la formation des enseignants qui avait été supprimée, je le rappelle, en 2010. C’est la création des écoles supérieures du professorat et de l’éducation pour la rentrée 2013. C’est pour cela que cette loi va être adoptée avant l’été pour pouvoir être mise en œuvre dès la rentrée prochaine.
Mais aussi une modernisation, tant attendue, comme l’ambition numérique avec la création d’un service public de l’enseignement numérique, l’orientation choisie et une réforme des programmes en profondeur avec un Conseil supérieur des programmes qui réexaminera les socles des connaissances, des compétences, et désormais de culture. Il doit devenir le principe organisateur de l’enseignement obligatoire de 6 a 16 ans et qui fera des propositions sur les épreuves du brevet et du baccalauréat. Donc, vous voyez une réforme sur le fond et pas seulement une réforme de moyens. Mais une réforme qui n’oublie pas que pour cette ambition première, il faut des moyens à la hauteur.
Ce texte porté par Vincent Peillon avec force et conviction républicaine, et qui a tout notre soutien, a déjà été enrichi par la commission des lois de l’Assemblée nationale, la commission qui a retenu 150 amendements. Il y a eu des mois de concertation généralisée avec toutes les parties prenantes de l’éducation. Ce débat est déjà en commission et sera ensuite au Sénat. Ce texte aura été le fruit d’un véritable débat national où tous les points de vues auront été entendus mais où un cap sera fixé. Ainsi, la priorité à l’éducation nationale sera confortée.
Nous entrons dans ce débat de fond, qui structure la grande différence entre la gauche et la droite, entre la majorité actuelle et l’opposition. M.Copé l’a redit ce matin, au cœur de sa motion de censure, l’UMP s’opposera à la création de 60 000 postes dans l’éducation nationale et aux emplois d’avenir. Nous savons que dans la situation difficile de notre pays et de l’Europe, difficile d’abord pour nos concitoyens, où la violence de la finance et des marchés est à l’œuvre, nous nous employons à lutter pour redresser notre pays et notre économie, l’investissement prioritaire c’est la jeunesse. Et c’est aussi le socle de notre cohésion sociale de nos valeurs républicaines : c’est l’école publique et laïque qui doit permettre à chacun et chacune de s’émanciper quelque soit sa condition sociale, ses convictions religieuses et philosophiques, pour déterminer et accomplir son propre avenir.
La gauche agit
C’est pourquoi nous appelons à une mobilisation de nos concitoyens pour soutenir l’action du Président de la République, pour la réussite de la France. Nous le faisons concrètement en jouant notre rôle pédagogique, avec la diffusion d’un nouveau tract à trois millions d’exemplaires :« Pour l’emploi, pour la justice, pour l’avenir, la gauche agit ». Ce tract rappelle ce qui est accompli pour le redressement et la justice dans notre pays, en particulier pour l’emploi.
Pendant ce temps, la droite commente au mieux ou dénigre la France, pas seulement ce que fait le gouvernement et François Hollande. Nous avons vu comment François Fillon parlait d’une France au bord de l’explosion civile, comme si il la souhaitait.
M. Lefebvre en campagne électorale, dans un journal américain, le New Yorker, va jusqu’à dire que François Hollande «suce le sang de la France», ce sont ses propres mots.
M. Copé, qui ce matin encore, essaye dans sa grande pondération de parler d’économie et de bonne gestion. Quand on sait ce qui a été fait, on peut rigoler.Ce matin, Le Parisien révèle qu’outre les cadeaux fiscaux comme le bouclier fiscal ou les niches, dont l’une porte le nom de M. Copé, qui ont dilapidé plusieurs milliards d’euros, Il y avait aussi sa taxe Copé mal calibrée sur les fournisseurs d’accès, soi-disant pour financer le service public de l’audiovisuel, une taxe condamnée par l’Europe. Cette condamnation laisserait une facture d’un milliard 300 millions d’euros à notre pays. Sans compter le fait que le budget devra chaque année chercher 300 millions d’euros pour assurer le financement de l’audiovisuel public.
Ce sont tant de questions que l’on peut ajouter à la liste sur cette droite qui continue à être inutile et qui n’est pas sortie de sa bagarre interne, plus silencieuse aujourd’hui car anesthésiée par le bilan de Nicolas Sarkozy qu’elle refuse de faire. Mais aussi anesthésiée par l’éventuel retour de celui qui a mis la France dans l’état dans lequel elle se trouve aujourd’hui.
De notre côté, nous continuons à travailler pour la France.
http://www.dailymotion.com/embed/video/xy46noDéplacement d’Harlem Désir au Mali et au Niger
Cette semaine, le Premier secrétaire du Parti socialiste, Harlem Désir, fait un voyage de solidarité avec le peuple Malien, du 15 au 18 mars :
– Il sera du 15 au 16 mars à Bamako. Des rencontres sont prévues avec : Dioncounda Traoré, le Président ; Django Cissoko, le Premier ministre ; Ibrahima N’Diaye, Vice-président de l’Adéma ; Ibrahim Boubacar Keita, Président du RPM ; Christian Rouiller, l’Ambassadeur de France au Mali.
Le Premier secrétaire rencontrera également une ONG et la Section socialiste de Bamako car il ne faut pas oublier qu’il y a des Français là-bas qui méritent d’être soutenus.
– Du 17 au 18 mars, Harlem Désir se rendra à Niamey. Il y rencontrera le Président de la République nigérien, le ministre des Affaires étrangères et l’Ambassadeur de France au Niger.
Durant ce déplacement, Harlem Désir sera accompagné d’ Ousmane Tanor Dieng, Président du comité Afrique de l’Internationale socialiste et Secrétaire général du Parti socialiste sénégalais.
Ce déplacement sert à réaffirmer la solidarité du Parti socialiste avec le peuple malien et plus largement, avec les peuples d’Afrique au moment où l’ancien Président de la République a eu des propos irresponsables dans Valeurs Actuelles sur cette intervention. Des propos qui viennent dénigrer l’objet de l’action si courageuse de nos soldats sur place. Ces propos dénigrent aussi les autorités politiques en charge de reconstruire l’autorité nationale mais aussi la démocratie malienne.
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