Le Sénat examinait le mercredi 3 décembre  les crédits de la mission « Recherche et enseignement supérieur ». Vous retrouverez ci-dessous un extrait de mon intervention en séance, principalement axée sur la vie étudiante.

Ce budget est le troisième de l’État. Il faut dire la vérité : de 2007 à 2012, le budget avait régressé. Il faut bien dire la vérité, alors que Nicolas Sarkozy s’était engagé à l’augmenter de un milliard par an. Neuf cents emplois ont été supprimés en 2009, puis les emplois ont été gelés. Et aujourd’hui, vous (la droite) vous récriez contre une baisse de 0,5 % ! 

Cette baisse, nous ne l’acceptons pas non plus et nous disons notre pensée au Gouvernement. Mais assez de démagogie !  Plus que jamais, il faut assurer l’avenir de la jeunesse. À notre initiative, la commission de la culture a adopté un amendement revenant sur le rabot décidé par les députés.

Un mot sur la vie étudiante. La réussite des jeunes est le seul critère qui vaille. Or les conditions de vie expliquent en grande partie l’échec académique : obligation de travailler, difficultés à trouver un logement… Tout cela limite les chances de réussite.

Quatre cents millions d’euros sont dédiés à la vie étudiante, 150 millions pour couvrir les charges de bourses. Je vous rappelle qu’un dixième mois de bourse n’était auparavant pas financé !

Il faut bien rappeler que ce que la droite avait promis sans le budgéter, la gauche l’a fait ! Tous les échelons des bourses ont été revalorisés à la rentrée 2012 ; au total, 457 millions sont consacrés aux bourses dans ce budget : c’est un effort sans précédent ! Ne vous en tenez pas à la suppression des bourses au mérite : 100 000 jeunes sont concernés par les nouvelles bourses depuis 2012. Ils seront 77 500 supplémentaires en 2015. Beaucoup d’entre eux sont exonérés des frais de scolarité.

Je passe rapidement sur le logement étudiant… Ce budget tient les promesses faites pour l’avenir des jeunes. C’est en tout cas plus vrai que pour les budgets des majorités précédentes que la droite ici a votés.