« Le Gouvernement a relevé le taux du crédit d’impôt pour le documentaire et en a
élargi le bénéfice à la captation de spectacles vivants, essentielle pour donner aux Français accès à la danse, au théâtre, à l’opéra, qui se produisent actuellement sans public.
Mais le seuil d’accès au crédit d’impôt pour les documentaires est trop élevé. Avec la covid, le budget des documentaires ne sera pas de plus de 2 000 euros par minute, en raison de l’arrêt des partenariats internationaux. Fixons le plancher à 1 500 euros par minute. L’efficacité des dispositifs repose sur de tels détails : plancher, assiette et taux.

Nous avons gagné contre Bercy concernant les crédits d’impôt culturel. Cela a permis de rapatrier des dizaines de milliers emplois et les rentrées fiscales liées aux tournages ont rapporté plus que le coût des crédits d’impôt.

Pour les documentaires, le Gouvernement a fait beaucoup, c’est vrai. Mais avec la pandémie, le seuil est trop élevé. Ne fermez pas la porte ! Le documentaire français, c’est l’excellence, la qualité. Nous en avons besoin pour lutter contre les fake news. »