PARIS, 22 juillet 2013 (AFP) –
David Assouline, le porte-parole du Parti socialiste, a estimé lundi que « l’Etat de droit dans sa rigueur et sa justice est au rendez-vous » concernant les violences de Trappes (Yvelines).
« Notre position est claire, ferme et sans compromis possible: rien ne justifie la violence. La République et ses lois doivent s’imposer partout et à tous. Les violences (…) sont inacceptables et doivent cesser immédiatement », a-t-il ajouté lors du point presse hebdomadaire du PS à son siège de Solférino.
« Nous appelons à la responsabilité ceux qui dans cette situation cherchent encore et encore le petit gain électoraliste et politicien en alimentant une polémique qui n’a aucune raison d’être tant les propos comme les actes du gouvernement face à cette situation sont exemplaires: fermeté, calme, discernement, apaisement ».
M. Assouline a expliqué que « ces événements révèlent bien des problèmes qui font partie de l’héritage », comme « la laïcité si malmenée et pourtant socle indispensable pour vivre ensemble », « le chômage des jeunes, en particulier dans les quartiers populaires, qui ne justifie pas la violence mais qui malheureusement est le terreau de tous les extrémismes et de toutes les violences » ainsi que « l’éducation qui a été déshabillée et abandonnée par le pouvoir précédent ».
« Que ceux qui remettent en cause la loi de la République, et en particulier la laïcité, réfléchissent bien quand ils parlent de laxisme, du temps où ils supprimaient la police de proximité et des milliers de postes de policiers », a-t-il précisé.
Le porte-parole du PS a expliqué que « le gouvernement s’emploie à changer » cette situation depuis un an, avec la mise en oeuvre du dispositif des emplois d’avenir, la création de postes d’enseignants dans les zones d’éducation prioritaire (ZEP) et de policiers.
Au terme d’un week-end marqué par des violences urbaines à Trappes et dans plusieurs communes voisines, à la suite du contrôle d’identité d’une femme intégralement voilée qui a dégénéré jeudi, deux personnes ont encore été interpellées dans la nuit de dimanche à lundi.
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