Dans les colonnes du Parisien, j’ai réagi à la réduction du budget de l’audiovisuel public :

Extrait : « Comme le dit le dicton, quand on veut tuer son chien on l’accuse d’avoir la rage. Le problème est d’abord de savoir si nous voulons un service public de l’audiovisuel fort et de qualité, qui remplisse ses missions face à une concurrence violente en France comme à l’étranger. Si oui, on ne réduit pas ses moyens, on ne supprime pas de chaînes, on ne diminue pas le nombre de salariés. Certes, on peut encourager les collaborations entre les différentes chaînes, comme ce qui a été fait sur France Info réunissant la radio et la télé.

Mais, si au lieu de parler d’abord d’économies, on parlait plutôt d’augmentation des recettes. Il faut lancer une véritable réforme de la redevance. La nôtre est l’une des plus faibles en Europe. Il est urgent que tous les foyers qui regardent France 2, France 3 entre autres la paient, même ceux qui n’ont pas de télévision. Avec la révolution technologique, on regarde les programmes des chaînes publiques pas seulement devant sa télé mais aussi sur sa tablette, son portable, son ordinateur. Dans ce cas-là, on ne paie plus la redevance, ce qui crée un manque à gagner pour le groupe audiovisuel et une inégalité fiscale. Je proposerai donc un amendement pour remédier à cela dès le budget de 2018 »

Propos recueillis par Sandrine Bajos

 

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