A l’occasion de son séminaire de travail qui s’est tenu hier et après dix-huit mois d’opposition stérile, l’UMP vient de dévoiler son programme de dérégulation généralisée et d’insécurité sociale, inspiré du libéralisme le plus féroce, celui-là même qui a été la source de la crise actuelle.

Travailler plus longtemps chaque semaine et dans sa vie avec la fin des 35h et la retraite à 65 ans, défaire les services publics et les protections sociale avec la diminution des allocations chômage et la diminution drastique du nombre de fonctionnaires pourtant indispensables au fonctionnement des services publics, casser le code du travail et les droits des salariés, défaire l’école de la République : voilà donc l’unique programme de l’UMP. Toutes ces mesures aussi injustes qu’inefficaces, voire contre-productives, ne visent qu’une chose : faire payer la majorité des Français pour le bénéfice d’une poignée de privilégiés.
Le sarkozysme en pire, voilà le bilan de leur défaite et leur projet pour aujourd’hui et demain. C’est un programme de revanche contre les Français et leur vote du 6 mai 2012.
A l’heure où la politique menée depuis un an et demi par François Hollande commence à porter ses fruits, tant sur le terrain  de l’emploi que sur celui de la maîtrise de la dette et de la protection des plus fragiles, les propositions de l’UMP ne sont ni convaincantes, ni justes, ni efficaces. Si elles venaient à s’appliquer, elles briseraient le pacte  qui permet à notre pays de maintenir sa cohésion sociale, et casseraient tous les efforts de redressement de notre pays par la réforme négociée avec les partenaires sociaux engagée pas à pas et avec succès par le président de la République et le gouvernement.