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David Assouline

David Assouline, porte-parole du Parti socialiste

Les critiques formulées par M. Copé à l’égard du cap fixé par le président de la République démontrent que le président de l’UMP ne semble toujours pas pouvoir s’extraire du carcan idéologique dans lequel il est enfermé : celui d’un ultralibéralisme triomphant, qui a déjà tant rabaissé la France ces dix dernières années et qui, sous prétexte de favoriser la compétitivité économique, veut détruire la protection sociale et les services publics.

Si M. Copé se désole qu’il n’y ait pas de tournant social-libéral, nous nous réjouissons, nous, que le président de la République poursuive et amplifie la dynamique fixée depuis le début du quinquennat : celle du redressement dans la justice, seule à même de préserver le modèle social tout en relançant notre compétitivité et donc l’emploi. Il n’y a pas de tournant, il y a un seul cap : tout droit vers l’emploi.

M. Copé en tout cas continue tout droit vers l’échec de l’UMP. Il serait peut-être temps que l’opposition, on le voit encore dans une étude d’opinion aujourd’hui, comprenne enfin que les Français rejettent leur modèle de société ultralibérale et n’adhèrent pas à leurs propositions destructrices, et qu’elle fasse preuve de davantage d’humilité, compte tenu du peu de confiance que les citoyens lui accordent.

Plutôt que de se faire le prévisionniste de l’échec de notre pays, le propagandiste du déclinisme, M. Copé devrait s’intéresser un peu moins à la petite politique, un peu plus à notre avenir collectif et à l’intérêt de la France.