PARIS, 21 mai 2013 (AFP) – Trois jours après la promulgation de la loi sur le mariage homosexuel, le Parti socialiste s’est ému mardi de la poursuite du mouvement de contestation, alimenté selon lui par l’UMP.
« Stop à la dérive anti-républicaine de la droite, en particulier de l’UMP ! », a lancé le porte-parole du PS, David Assouline, lors de son point de presse hebdomadaire au siège du parti.
Les contestations qui ont suivi la promulgation samedi par le chef de l’Etat « sont de nature à nous inquiéter », notamment de la part du président de l’UMP, Jean-François Copé, qui, « par sa position de chef du principal parti d’opposition, encourage à ne pas respecter la loi », a-t-il souligné.
En continuant à « déligitimer » cette loi et les institutions qui l’ont validée, l’UMP permet « un certain nombre de sorties du cadre de la légalité, y compris par des actions violentes comme celles de vendredi soir sur la place du Panthéon », a poursuivi le sénateur PS de Paris.
A ses yeux, l’UMP « ne tire pas beaucoup de crédibilité et de hauteur de cette attitude qui ne cesse de se développer et qui veut trouver son point d’orgue dans cette manifestation du 26 mai ».
Le porte-parole en tient pour preuve « le bide total de la primaire de l’UMP à Paris » et le peu d’inscrits pour les opérations de vote.
Quant à la mise en oeuvre de la loi sur le mariage des couples de même sexe, M. Assouline s’est montré très ferme: « Ce que je peux affirmer, c’est qu’il y a une loi qui s’applique aux officiers d’état-civil et que l’Etat garantira sur l’ensemble du territoire la célébration de ces mariages ».
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Service : Monde (FRS)
