PS@CTU
Lundi 29 avril 2013
À l’attention des rédactions,

Point de presse de David Assouline, porte-parole du Parti socialiste

Notre feuille de route pour la France : « un an d’engagements tenus »

A l’occasion, de la première année de l’élection de François Hollande à la présidence de la République, nous allons affirmer avec force notre feuille de route pour la France, qui est le mandat donné démocratiquement par les français au président de la République et aux députés de la majorité élus dans la foulée : « Un an d’engagements tenus », tenir et réaliser les engagements pris pour redresser la France.

Continuer à tenir nos engagements, c’est l’avenir, tous nos engagements, voilà ce que nous allons dire avec force, avec un quatre pages que nous allons diffuser à 3 millions d’exemplaires. Nous serons tous sur le pont ce week-end pour le faire. Un site dédié sera lancé dès cette semaine, des actions et des conférences de presse dans tous les départements seront organisées par nos fédérations.

Lien vers le tract : http://www.parti-socialiste.fr/articles/avec-francois-hollande-pour-la-france-un-dengagements-tenus-un-de-changement

Le cap est tenu, c’est notre cap : « tout pour la croissance et l’emploi » contre l’austérité. La feuille de route pour y parvenir ce sont justement « les engagements », c’est-à-dire la politique pour laquelle nous avons été élus pour diriger la France pendant cinq ans, et il en reste quatre.

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Une polémique exagérée sur la question de nos rapports avec l’Allemagne 

Ce week-end, à partir d’une nouvelle polémique exagérée, organisée par la droite, la question de nos rapports avec l’Allemagne a été au centre.Je veux vous dire notre position clairement.L’Allemagne et le peuple allemand, sont nos amis ; mais l’austérité et les conservateurs sont nos adversaires. Nous assumons donc la confrontation politique déterminée avec eux. Politique, c’est-à-dire qui ne peut pas être galvaudée par des raccourcis personnels ou nationaux.Ce n’est donc pas un problème de personne ni de pays mais de ligne politique. C’est ce qu’a signifié le Premier secrétaire de notre parti pour corriger et amender l’avant projet de texte pour notre convention Europe, sans attendre d’ailleurs les tweets du Premier ministre réaffirmant la position du gouvernement, mais sans rien atténuer de notre volonté déterminée d’opposer le front des progressistes en Europe, pour la croissance, face à celui des conservateurs qui ne proposent comme seul horizon sans issue, l’austérité. Oui, l’amitié franco-allemande est indispensable pour redonner un élan au projet européen, nous le savons, et d’ailleurs des exemples sont là : elle a permis la concrétisation de la taxe sur les transactions financières, à laquelle nous étions attachés, dans laquelle onze pays sont désormais engagés. Hier encore, dans une rencontre entre Pierre Moscovici et son homologue allemand, ce dialogue a conduit à une initiative commune pour le renforcement de la réglementation européenne contre le blanchiment d’argent.

Nous ne disons ni plus ni moins que nos amis allemands dont le chef du SPD, parti souvent cité comme un exemple de responsabilité et de conviction européenne, parti qui est convaincu comme nous que l’Europe ne peut pas se passer d’une amitié franco-allemande, et qui disait samedi encore: « le régime imposé par Merkel en Europe, entre-temps, depuis longtemps conduit à l’anorexie. » D’ailleurs le 1er secrétaire rencontrera aujourd’hui le président du Parlement Européen Martin Schulz.

Donc arrêtons les fausses polémiques et place à la tension amicaleC’est-à-dire à l’affirmation de nos divergences politiques comme à l’affirmation de notre amitié irremplaçable pour l’avenir de l’Europe.

Et nous ne laisserons pas la droite masquer sa ligne de conduite réelle qui n’est pas tant sa crainte de la fragilisation du couple franco-allemand comme ils feignent de le prétendre, que son adhésion en France et en Europe avec leurs amis conservateurs au « tout austérité » pour sortir de la crise, politique qui nous le répétons, a conduit notre pays au déficit de nos comptes publics et de notre balance commerciale, au chômage et aux injustices sociales, et à toujours plus de crise. Et cela nous le combattons avec force.

C’est la droite qui a affaibli le couple franco-allemand en affaiblissant la France. Nous, nous voulons lui donner une nouvelle force.

Et pour ceux qui auraient la mémoire courte par rapport à la droite et au discours du précédent président de la République tenu à Caen début mars 2007, puis à Nice, Lyon, Metz, Marseille, Dijon, Montpellier.  Dans sa campagne, ce n’était pas des propos qui encourageaient l’amitié franco-allemande et François Hollande, comme nous, les a dénoncés avec force en son temps.

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