Images intégrées 1

PS@CTU

Lundi 1er juillet 2013

David Assouline, porte-parole du Parti socialiste

Bonjour,
Différents sujets d’actualité méritent des commentaires. Pour l’essentiel, ce matin, je vais vous laisser les aborder en me posant des questions. Je vais me borner à deux, trois remarques d’introduction.
Le vote à l’UMP
D’abord, relever qu’enfin l’UMP a réussi un vote, celui pour ne pas voter. Mais au-delà ce qui s’est décidé et exprimé, au fond c’est la décision de mettre la poussière sous le tapis, comme on dit.Un an après une défaite cuisante à l’élection majeure, toujours pas de bilan, toujours pas de début de commencement de propositions alternatives, comme une opposition pourrait le faire. Aucune proposition en particulier pour redresser notre pays, pour lutter contre le chômage ; et toujours la confusion politique la plus absolue sur le Front national, sur la frontière politique et les valeurs. 

En conséquence, toujours aucun leadership, seulement la reconduction de celui qui doit gérer ces absences politiques et qui s’est peut-être donné pour mission de gérer une autre absence particulière en attendant un éventuel retour.

Le vote de ce week-end est celui qui fige l’état actuel de la droite, un vote pour attendre, un vote qui prolonge l’année passée et qui fait de l’UMP un parti inutile pour les Français.

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Cela rend beaucoup d’expressions ou d’actions de la droite assez dérisoires.

Rassemblement de Nathalie Kosciusko-Morizet à la Bastille

Je pense à l’image de Nathalie Kosciusko-Morizet sur une place de la Bastille trop grande pour elle, entourée de quelques centaines de partisans, démontrant qu’un coup de com’ ne peut artificiellement recréer et encore moins exprimer le souffle et l’énergie de la lutte du peuple parisien pour la liberté.

Nathalie Kosciusko-Morizet semble embourbée car elle reste et restera sans doute enfermée par ce qui la porte, la soutient, et par ceux qu’elle représente : la droite conservatrice de Paris, celle qui a enfermé et rabaissé Paris pendant des décennies, qui a atteint à sa réputation et à son dynamisme, celle du passé, celle des vieux barons de l’ouest, des Tibéri et consorts. Cette réalité politique ne peut être contournée ou masquée par des opérations sans âme le dimanche.

Non-cumul des mandats à l’Assemblée nationale

Sur un tout autre sujet, je veux saluer l’ouverture du débat à l’Assemblée nationale demain pour mettre fin au cumul des mandats entre la fonction de parlementaire et d’exécutif local. C’est la gauche qui va le faire, avec à sa tête les socialistes, comme pour la parité dans le passé, comme pour la transparence et le contrôle de la vie politique il y a quelques jours. On peut débattre de tel ou tel curseur, de telle nécessité d’aller plus ou moins loin, mais dans chacun de ces cas, la droite est contre, en bloc et en détail.

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La droite ne veut pas du contrôle et de la transparence comme elle ne veut pas du non-cumul, parce que l’UMP est le représentant politique du conservatisme dans notre sociétémais aussi des privilèges. Oui, nous sommes fiers de poursuivre par tous les bouts la rénovation de la politique et de la démocratie, pour l’approfondir et la défendre contre tous ceux qui cherchent à l’affaiblir pour laisser libre place aux seules forces du marché.