La bataille pour l’emploi et le redressement du pays se poursuit

L’actualité ne doit pas nous détourner de ce qui reste l’enjeu essentiel, de ce qu’attendent les Français de l’action publique : la bataille pour l’emploi et pour le redressement de notre pays.

Demain, le président de la République rencontrera des jeunes en « Emploi d’avenir »,  c’est l’occasion de nouveau d’évoquer l’effort volontariste de l’Etat concernant l’emploi des jeunes.

Déjà 100 000 emplois d’avenir ont été créés, comme nous nous y étions engagés, alors que certains avaient été sceptiques sur la possibilité de réaliser cet objectif.  Il est très important de le souligner parce que ce projet a été voulu pour faciliter l’insertion professionnelle et l’accès à la qualification pour les jeunes de 16 à 25 ans, qui n’avaient aucune perspective -parce que sortis du système scolaire ou de formation sans aucune qualification-, aucune possibilité de se voir offrir un emploi même en cas de reprise de croissance.

Cet effort suivi, qui a mobilisé dans tout le territoire, tant une partie du secteur privé que les collectivités territoriales et les associations, porte ses fruits. Pour ces jeunes, pour leur famille, la vie change concrètement. Pour leurs familles, ce sont des jeunes qui ne sont plus à charge et qui ont maintenant plus de pouvoir d’achat. L’objectif est de poursuivre cet effort avec 50 000 emplois d’avenir supplémentaires. Depuis plus de sept mois, de manière continue, profonde et structurelle, l’emploi des jeunes a repris et cette baisse du chômage des jeunes est une victoire à mettre à l’actif du volontarisme du gouvernement.

Dans le contexte actuel, tout cela est passé un peu au second plan, mais pour les Français, c’est une chose essentielle à savoir.

Plus globalement, les chiffres du chômage donnés par l’Insee sur l’année, et notamment sur le dernier trimestre, prouvent que l’objectif de faire baisser le chômage a été atteint. La baisse est encore faible et il faut poursuivre l’effort mais ces 41 000 chômeurs de moins pour le dernier trimestre (chiffres confirmés par le BIT) montrent que nous sommes dans la bonne direction mais qu’il faut une nouvelle dynamique pour amplifier et gagner la bataille de l’emploi.

Le pacte de responsabilité s’inscrit justement dans ce nouvel  élan voulu par le président de la République.

La semaine dernière, les partenaires sociaux sont arrivés à un accord pour que s’ouvrent des négociations rapides et très concrètes par branche qui vont aboutir dans les semaines qui viennent. Elles donneront lieu à des relevés de conclusions quantitatifs et qualitatifs, branche par branche, concernant la création d’emploi, le maintien dans l’emploi des séniors, la formation, la qualité de l’emploi et sa localisation sur le territoire. Ce sont les objectifs à remplir pour que les contreparties à la plus grande facilité accordée aux entreprises pour être compétitives soient effectives. C’est un donnant-donnant auquel nous tenons fermement au Parti socialiste.

Ces avancées sont des bonnes nouvelles. Certes, tout n’est pas réglé – loin de là – et nous sommes très conscients de ce que ressentent et vivent nos concitoyens aujourd’hui : les grandes difficultés liées au chômage de masse. Néanmoins une dynamique nouvelle est enclenchée et commence à porter ses fruits. C’est la démonstration que nous sommes dans la bonne direction.

Cette semaine encore, outre ce que fera demain le président de la République, le Premier ministre avec Arnaud Montebourg consacrera des journées à l’industrie parce que c’est bien la reconstruction d’un appareil industriel qui nous permettra de redevenir un pays innovateur et productif. C’est la condition pour retrouver non seulement notre puissance  industrielle sans laquelle il n’y a pas de puissance mais aussi d’endiguer de façon plus importante le chômage de masse que nous connaissons aujourd’hui.


«L’enjeu essentiel reste la bataille pour l… par PartiSocialiste 

La droite doit cesser de mettre en cause la justice et la laisser travailler en toute indépendance

Il y a une autre actualité que je souhaiterais ne pas avoir à commenter parce que je sais à quel point cela atteint la confiance que peuvent avoir les Français dans la politique, dans l’action publique. Ce sont un certain nombre de faits révélés par la presse. Lundi dernier l’affaire dite Copé révélée par Le Point, ensuite les révélations du Canard Enchainé sur les enregistrement de M. Buisson et puis ce qu’a révélé Le Monde sur M. Sarkozy à la fin de la semaine dernière.

Pour certains de  ces faits, notamment les derniers qui concernent une enquête judiciaire, la justice doit travailler en toute indépendance. Elle enquête sur des faits graves. La droite doit cesser de faire ce qu’elle fait depuis 48h de façon de plus en plus nette : mettre en cause et attaquer la justice. Quand elle était au pouvoir, c’était en intervenant sur elle de façon intempestive avec les attributs du pouvoir et aujourd’hui, quand elle est dans l’opposition, c’est par des campagnes de dénigrement. Dans un cas comme dans l’autre c’est inacceptable. Elle est, par ces accusations, dans la projection de ses propres turpitudes : elle nous accuse de faire ce qu’elle faisait elle-même au pouvoir. Mais cela ne se passe plus comme cela, c’est fini le temps où la chancellerie ordonnait au Parquet : une circulaire y a mis fin en 2013. Pour ce qui concerne les écoutes et les perquisitions, c’est la loi Perben II, mise en œuvre par la droite et jamais contestée par elle, qui les autorisent.

Pour le reste, je n’ai pas à commenter un dossier que je n’ai pas à connaître et que je ne connais pas. Il faut que les responsables politiques s’imposent de ne pas intervenir sur le cours de la justice et sur son indépendance. Les campagnes pour discréditer les juges à chaque fois qu’une affaire vise ou questionne l’ancien pouvoir sont tout à fait inacceptables et tout aussi condamnables que celles qui étaient opérées, avec les attributs du pouvoir, en vue de faire pression ou d’intervenir dans le cours de la justice.

Sur ce dossier, la seule chose que l’on peut dire, et sans présager de la véracité des faits avancés dans la presse, c’est que, si cela s’avérait être vrai, ce serait un scandale d’Etat d’une ampleur très importante. Ce n’est pas le Parti socialiste qui a inventé toutes les affaires dans lesquelles Nicolas Sarkozy est cité. Le nombre d’affaires dans lesquelles l’ancien président de la République apparaît pose question et est sans précédent concernant un ancien chef de l’Etat.

Si tout cela s’avérait vrai, ce serait la mise à nu d’un fonctionnement clanique qui a été plusieurs fois dénoncé et d’un fonctionnement qui a abimé les grands principes républicains dans la conduite de l’exercice de l’Etat.

C’est donc normal que cela suscite de l’émoi mais tenons-nous en à un principe que nous devons défendre: respect du travail de la justice et garantie de son indépendance. Si on s’en tenait à cela, notre vie publique s’en porterait probablement mieux et certains ne viendraient pas prospérer sur ce type d’affaires. D’autant qu’ils n’ont pas beaucoup de leçons à donner, je pense notamment au Front national.


Affaires de l’UMP : «La justice doit travailler… par PartiSocialiste

 

 

Révéler l’imposture du Front National et combattre son projet antirépublicain

Depuis la Rochelle, nous faisons un travail pour mettre à nu le danger que représente pour notre République la montée des extrémismes, et notamment sa représentation politique : le Front national.

Ce travail a abouti à la publication d’une brochure envoyée à l’ensemble de nos militants, qui révèle l’imposture du Front national et combat son projet antirépublicain. Cet argumentaire, tout à fait important sera envoyé à la presse car il s’agit d’une bataille dans laquelle on doit démonter les mensonges Front national et démontrer sa vraie nature. Ce document a été élaboré avec le travail issu de nos forums et les remontées que nous avons de nos militants, sur le terrain.

A propos de la question que vous me posez, concernant des électeurs qui auraient été inscrits à leur insu sur les listes du Front National, cela révèle, encore une fois, les pratiques courantes de ce parti qui, déjà, lorsqu’il n’y avait pas encore les formulaires Cerfa, faisait signer des pétitions aux habitants qui se retrouvaient ensuite sur une liste du Front National. Quand une majorité de colistiers sur une liste se retire c’est que le parti qui avait la responsabilité de déposer la liste a fait les choses de façon relativement légère !

Au parti socialiste, nous avons des sections, des militants, des responsables élus ou non élus : tous voient leur candidature validée à la suite de procédures de plusieurs mois incluant un vote des militants. Par conséquent, ceux qui sont choisis à l’issue de cette procédure sont connus, ainsi que leur parcours. Il peut y avoir ici ou là des couacs mais c’est marginal. Nous pensons, nous, que c’est important de diriger une ville et, par conséquent, que le choix de ceux qui vont porter l’écharpe de la République est important.

A l’inverse, le FN agit avec une totale désinvolture. On voit même qu’à Nevers, une candidate Front National pose ouvertement sur Facebook et d’autres supports avec le drapeau nazi à côté d’elle. Marine Le Pen a beau dire qu’elle ne peut pas tout vérifier, il s’agit bien là de la responsabilité de son parti qui doit vérifier la qualité des candidats qui brigueront les suffrages en son nom, de surcroît quand il s’agit de villes importantes comme Nevers. Je ne parle même pas du candidat UMP dans le 18ème arrondissement de Paris qui faisaient la promotion de Dieudonné. 

C’est aussi pour cette raison que, lorsque le Front National a été en situation de diriger des villes, cela s’est très mal fini : incapacité de gestion, démagogie tout azimuts et puis, une fois aux responsabilités, creusement des déficits et poursuites judiciaires. Car l’incompétence accompagne bien souvent la démagogie. Cela se traduit aussi par des attaques contre des associations et tout ce qui touche à la solidarité, au vivre ensemble, au profit d’une aide pour les associations qui véhiculent les thèses du Front National. Voilà quel a été leur bilan concret quand ils ont été au pouvoir.

Il est clair que leur volonté forcenée de vouloir faire des listes partout et à tout prix, indépendamment de leur véritable implantation et de la réalité de leur structure militante, les a conduit à ne pas être trop regardant concernant les personnes qui étaient sur leur liste. L’essentiel, pour eux, c’est que l’on voit l’image de Marine Le Pen et que les propos faciles de stigmatisation soient relayés, en espérant ainsi faire fructifier leur fond de commerce électoral. Ce n’est pas sérieux. C’est irrespectueux de l’enjeu vis-à-vis des électeurs. Si l’on pense ne pas avoir les forces nécessaires et compétentes pour diriger une ville, on ne présente pas de liste et on ne cherche pas à faire n’importe quoi. C’est pour cela, qu’avec ce parti, cela se finit souvent mal.


David Assouline présente le livret «Révéler l… par PartiSocialiste 

Elections municipales : ce grand rendez-vous démocratique ne doit pas être confisqué

Nous sommes à l’ouverture de la campagne officielle des élections municipales. C’est un grand rendez-vous démocratique qui ne doit être confisqué ou détourné par personne. Les élections municipales sont consubstantielles de notre démocratie et de la façon dont elle s’est construite. Je veux ici appeler à la mobilisation pour honorer ce rendez-vous démocratique important.

Ce moment a un objet : l’élection de la ou du maire, de son équipe, de son projet, des axes et des éléments essentiels de la vie quotidienne de nos concitoyens. Nous savons l’importance que cela revêt car nos concitoyens attendent beaucoup de l’institution municipale dans toutes les communes de France.

Sur la thématique du logement par exemple, vous savez à quel point les municipalités et les équipes de gauche qui se présentent sont engagées sur cette question. Vous savez aussi à quel point la droite a été contre le logement pour tous, le logement social, la solidarité, la concrétisation de ce droit essentiel pour nos concitoyens. Sans revenir sur les débats parlementaires et les obligations qu’ont les municipalités de construire du logement social, il faut rappeler que les maires de droite ne respectaient déjà pas les 20%, alors, pour ce qui est des 25% désormais obligatoires, je ne sais pas s’ils les respecteront mais la loi a multiplié par 5 les pénalités, ce qui en fait une contrainte effective pour que tout le monde ait accès au logement. Nous pouvons aussi parler des transports, des transports qui respectent l’environnement, des transports pour tous. C’est aussi la culture accessible à tous : élément essentiel du vivre ensemble.

Toutes ces thématiques font la marque de fabrique des municipalités de gauche, et c’est pour cela que les bilans et les projets de nos équipes sortantes trouvent un écho parmi nos concitoyens, nous le sentons sur le terrain.

Il est maintenant essentiel d’honorer ce rendez-vous démocratique et de faire en sorte que les citoyens soient éclairés sur l’enjeu pour pouvoir se déterminer, choisir librement et en conscience et ne pas laisser s’installer un climat qui alimenterait la désertion des urnes.

Bien entendu, la situation nationale est difficile, nos concitoyens sont souvent dans le doute et l’interrogation mais c’est un devoir démocratique : il faut appeler à la mobilisation. Face à la droite qui veut détourner les enjeux, qui parle de politique nationale sans pour autant faire de proposition dans l’hémicycle, il faut répondre en faisant respecter ce rendez-vous.Nous n’entendons pas beaucoup la droite sur ce qu’elle propose pour les municipalités.

Q : sur les municipales à Marseille, un sondage donne le PS largement derrière l’UMP en cas de triangulaire, pensez-vous que la bataille pour Marseille est perdue ?

 Rien n’est gagné, rien n’est perdu. L’appel que nous lançons, c’est le respect de ce moment démocratique. Le premier respect qui doit être affirmé, c’est le respect des électeurs. Les élections, ce ne sont pas des sondages. Certains font leur choix jusqu’au dernier moment.

C’est maintenant que les citoyens rentrent dans l’élection, c’est donc maintenant que nous devons redoubler d’efforts pour convaincre.

Les élections, dans toutes ces villes, sont des élections à gagner pour le Parti socialiste. Il faut conserver une majorité de gauche à Paris pour écrire une nouvelle page. Il faut conquérir Marseille. Dans les deux cas, ce sont les électeurs qui trancheront. 

Je le répète, nous les respectons, rien n’est joué. J’ai trop d’exemples dans ma vie militante pour savoir qu’une élection se joue jusqu’à la dernière minute. Ensuite, c’est la démocratie qui tranche, et on fait les bilans. Actuellement, on n’est pas dans le commentaire, on est dans la volonté. 

Nous sommes déterminés à conserver Paris et à tourner la page Gaudin à la tête de Marseille, dont le dernier mandat était assez passif pour une ville qui a besoin de tant dynamisme, et où il y a tant de possibilités.

Il faut que cette ville reprenne l’élan qu’elle mérite. Je pense qu’avec Patrick Mennucci, une dynamique s’est enclenchée.


David Assouline présente le livret «Révéler l… par PartiSocialiste