PARIS, 8 novembre 2010 (AFP) – Le PS entend continuer à être « solidaire » des décisions d’action de l’intersyndicale contre la réforme des retraites et a fustigé lundi un Nicolas Sarkozy et un gouvernement « enfermés dans une cabine en pilotage automatique appuyé sur le bouton austérité ».

« On a l’impression que Nicolas Sarkozy et son gouvernement n’entendent plus rien, sont enfermés dans une cabine en pilotage automatique appuyé sur le bouton +austérité+, que dans cette cabine, beaucoup se soucient de savoir s’ils seront débarqués à la prochaine escale », a assuré, en allusion au prochain remaniement, le sénateur David Assouline, qui tenait le point presse hebdomadaire du parti.
« Pendant ce temps, les Français crient à l’injustice, les Français souffrent dans le quotidien », a poursuivi le secrétaire national.

Selon lui, « une grande majorité » d’entre eux « reste attachée à la justice et conteste » la réforme des retraites. « Le vote de la loi n’a rien réglé par rapport à ce sentiment » et sa promulgation « ne règlera rien non plus », a-t-il dit alors que les manifestations samedi ont marqué le pas.

« Nous continuerons à être solidaires des décisions d’action de l’intersyndicale contre cette réforme injuste », a assuré le sénateur de Paris, estimant que le mouvement social sur les retraites avait révélé plus largement « l’ensemble des injustices qui continuent de miner les rapports sociaux, et la vie des Français ».
« Dans la continuité des propositions que nous avons mises sur la table, il conviendra de proposer une réforme pérenne, durable et aussi juste aux Français », a-t-il affirmé.