La retranscription de mon intervention :

Ce débat est très politique. Nous parlons de la principale frontière de la France. C’est dire son importance pour notre souveraineté, dans un contexte d’insécurité internationale.

Pour Paris, pour le tourisme, la maîtrise publique est un enjeu politique. La privatisation d’ADP serait un très mauvais signe. L’instabilité des marchés financiers n’est plus à prouver et pour ma part, je ne vous confierai pas mes économies ! La crise financière qui menace risque d’être pire qu’en 2008.

Les risques d’une privatisation sont connus : gestion à l’économie, hausse des taxes aéroportuaires, pressions pour baisser les exigences environnementales, ouvrir les vols de nuit… Un contrôle renforcé ne suffira pas ; le bras de fer tourne court quand on a cédé le capital. Rompez donc avec la religion du libéralisme, sortez du dogme de la privatisation. Il en va de notre souveraineté !