Nous avons adopté mercredi le projet de loi créant le contrat de génération. A la suite des députés qui ont voté le 23 janvier dernier, nous avons rendu concrète cette promesse de campagne de François Hollande. Notre ambition est bel et bien de lutter contre le chômage du début à la fin de la chaine, chômage qui frappe les catégories de notre population les plus durement frappées par la crise. Avec le contrat de génération, il s’agit de favoriser l’embauche des jeunes en CDI et maintenir les seniors dans l’emploi.

Une aide forfaitaire de 4.000 euros par an sera ainsi accordée aux entreprises de moins de 300 salariés qui embauchent en CDI un jeune de moins de 26 ans, à condition de maintenir en emploi un salarié de plus de 57 ans.

Au-delà de l’importance de cette mesure pour l’emploi, la transmission des compétences et des savoirs dans l’entreprise favorise également la compétitivité, notamment des Petites et Moyennes Entreprises (PME). Les entreprises de plus de 300 salariés, qui n’ont pas accès à l’aide forfaitaire, seront soumises à une pénalité financière si elles ne respectent pas les obligations prévues par la loi.

L’objectif étant de créer 500.000 contrats de génération, un million de personnes seront concernées, sur 5 ans, pour un coût de 900 millions d’euros dès la troisième année pleine. Ni contrat aidé, ni formation en alternance, le contrat de génération permettra aux jeunes en CDI de s’insérer pleinement dans la vie professionnelle, et traduit les efforts ciblés pour la jeunesse et l’emploi.

Les questions économiques et sociales sont donc, s’il était encore besoin de le démontrer, au cœur de l’action du gouvernement.