Communiqué de David Assouline, le 5 juillet 2010,

Je rappelle que la nomination du président de l’audiovisuel public par le Président de la République est le point d’orgue de la mise sous tutelle politique et financière de France-Televisions, et ce quelle que soit la personnalité nommée. Et il s’agit bien d’une nomination, le reste n’est que poudre aux yeux (avis du CSA et des commissions parlementaires). Dans ce cadre, la nomination de Rémy Pflimlin, malgré ses qualité humaines et professionnelles reconnues, à la tête du groupe France-Televisions risque de souffrir de cette emprunte et emprise, qui est avant tout un boulet mis à son pied. Néanmoins, je lui souhaite bonne chance, pour lui et pour le service public. J’espère qu’il voudra et saura trouver autant que possible le chemin difficile de l’indépendance, de la liberté et du pluralisme de cette formidable maison.