PARIS, 24 juin 2013 (AFP) – Le porte-parole du Parti socialiste David Assouline a estimé lundi que « les politiques de la Commission européenne sont mises en oeuvre de façon plus agressive » par José Manuel Barroso.
M. Assouline était interrogé sur les propos tenus par Arnaud Montebourg à l’endroit du président de la Commission européenne. « M. Barroso est le carburant du Front national », avait déclaré le ministre du Redressement productif dimanche dans l’émission « Tous politiques », de France Inter, l’AFP et Le Monde.
« Dire que la façon dont l’Europe se construit maintenant et depuis de trop nombreuses années, les perspectives qu’elle offre aux peuples sont un aliment essentiel du nationalisme et du populisme en Europe et donc en France, je ne peux que souscrire à cette analyse », a dit M. Assouline lors d’un point de presse.
A ses yeux, « les politiques de la Commission européenne sont mises en oeuvre de façon plus agressive par Monsieur Barroso, qui s’est distingué la semaine dernière par le fait d’avoir dénoncé la politique d’exception culturelle comme étant une politique réactionnaire de la France, alors qu’au-delà de la France, ce sont 14 ministres de la Culture qui avaient signé avec Aurélie Filippetti », a-t-il ajouté.
« Il faut considérer que cette politique d’austérité au niveau européen est quelque chose qui alimente dans toute l’Europe le sentiment d’affaiblissement de l’Europe dans la conscience des peuples, et propulse un certain nombre de nationalismes, de populismes forts (…) Ce n’est pas un phénomène français », a ajouté le sénateur de Paris.
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